Après de longues heures de négociation hier – pendant lesquelles l’Alliance syndicale de la construction a déposé diverses propositions – aucune entente n’a malheureusement été conclue avec l’APCHQ.
Pourtant, l’Alliance syndicale croit que la plus récente contre-offre soumise à l’APCHQ est une option raisonnable pour mettre fin au conflit :
- Augmentation salariale de 8% à la signature (année 2025) ;
- Recours à un conseil arbitral pour les années 2026, 2027 et 2028, mais sans imposer de paramètres de minimum ou de maximum ;
- Application des mêmes frais de déplacement que dans les secteurs IC-I et GCV ;
- Application des mêmes frais de chambre et pension que dans les secteurs IC-I et GCV ;
- Bonification de 5¢ de l’indemnité pour les équipements de sécurité dans le résidentiel léger, pour assurer le même montant que dans le résidentiel lourd ;
- Mise sur pied d’un comité pour discuter de l’attractivité et la rétention du personnel dans le secteur résidentiel.
L’Alliance syndicale croit encore qu’une entente négociée est possible. L’arbitrage reste toutefois un compromis envisageable, tant et aussi longtemps qu’il sera exécuté dans les règles de l’art, et surtout, sans que l’APCHQ n’impose de paramètres prédéterminés. Chaque partie impliquée doit pouvoir démontrer ses preuves et se faire entendre dans l’entièreté de son argumentaire.
Certes, l’Alliance syndicale ne se réjouit pas d’aller en arbitrage, mais elle est confiante. Confiante dans ses preuves, dans ses arguments et dans la légitimité de chacune de ses demandes. L’APCHQ peut-elle en dire autant?
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