La CSD Construction donnera la formation Santé et sécurité générale sur les chantiers de construction (ASP) le 29-30 juillet, ainsi que le 5-6 août, dans le but d’aider les personnes salariées qui désirent intégrer l’industrie de la construction. La CSD Construction rembourse les frais d’inscription des participants lorsqu’ils deviennent membres du syndicat.

Solidarité avec les travailleuses et travailleurs de Masonite

L’initiative du syndicat fait suite à l’annonce de la fermeture définitive de l’usine de Masonite de Lac-Mégantic, syndiquée avec la Centrale des syndicats démocratiques (CSD). La formation est ouverte aux anciens employés de Masonite, tout comme à l’ensemble des personnes de la région, qui souhaitent travailler dans le secteur de la construction.

« Dès que nous avons su que presque 200 travailleuses et travailleurs perdaient leur emploi, nous avons voulu agir rapidement pour aider ceux et celles qui sont intéressés d’intégrer l’industrie de la construction. Pour nous, la solidarité c’est la force d’une centrale syndicale, oui on peut vivre des coups durs, mais on peut compter sur les autres et s’entraider », explique le président de la CSD Construction, Carl Dufour.

En raison de la nature du travail effectué par les personnes salariées de Masonite, la CSD Construction fait des démarches auprès de la Commission de la construction du Québec (CCQ) pour que certaines compétences puissent être reconnues au moment d’intégrer l’industrie.

Pénurie de main-d’œuvre dans la construction

En raison de la forte demande de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, il est possible d’obtenir un emploi dans la construction sans formation ni expérience, lorsqu’un bassin de main-d’œuvre est ouvert en raison d’une pénurie de main-d’œuvre dans une région. Il faut toutefois réussir la formation ASP et avoir une garantie de 150 h de la part d’un employeur.

« Il ne manque pas d’ouvrage sur les chantiers. Présentement nous sommes dans la période des vacances, mais dès le mois d’août les chantiers vont reprendre à vive allure. Il manque environ 19 000 travailleurs et c’est un bon moment pour intégrer l’industrie par les bassins de main-d’œuvre. Comme syndicat on est là pour accompagner les candidats et les candidates tout au long du processus et on les aide à trouver une garantie d’heures », conclut Carl Dufour.

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